Architecture arménienne Հայ ճարտարապետություն Armenian architecture 
Армянская архитектура








Inscription (d'un plan, d’un espace, d’un volume)



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Index des termes du glossaire


Notes préliminaires




                    
Action d’inscrire un plan, un espace, un volume dans un cadre plus large, simplifié, qui masque de l’extérieur la diversité et la complexité des contours et de l’organisation spatiale interne. Dans l’architecture* ecclésiastique de l’Arménie médiévale, les compositions intérieurement cruciformes ou rayonnantes sont souvent inscrites dans une enveloppe parallélépipédique ou polygonale qui simplifie, uniformise leur silhouette. Empêchant souvent de percevoir la structure interne, cette inscription laisse une impression d’hermétisme, alors qu’il s’agit probablement au contraire d’un souci de clarté, d’efficacité dans la transmission du message principal.
Voir aussi : Croix inscrite, Croix inscrite à quatre appuis libres, Croix inscrite cloisonnée, Salle à coupole.

Croix inscrite dans un périmètre rectangulaire. Plans d’après Hasratian 2000.





Sissian (années 670-680). Croix rendue rayonnante par l’insertion de quatre niches diagonales conduisant à quatre sacristies angulaires (dont les deux orientales sont des chapelles), le tout inscrit dans un rectangle. Composition dite « Croix tétraconque à niches diagonales (ou croix tétraconque tétraniche) inscrite ».
Ste-Gayané (années 630). Croix avec, aux croisements de ses deux bras, quatre appuis libres porteurs de la coupole et avec, à l’est, deux sacristies rectangulaires, le tout inscrit dans un rectangle. Composition dite « Croix inscrite à quatre appuis libres ».
Aroutj (années 660). Croix inscrite dans un rectangle ; formant les bras nord et sud de la croix, deux fortes cloisons issues des deux murs latéraux constituent, à leur extrémité, les quatre appuis de la coupole ; dans les angles orientaux, deux chapelles-sacristies sont logées. Composition dite « Salle à coupole », qui devient au Moyen Âge la « Croix inscrite cloisonnée ».
Croix ou rayonnement inscrits dans un polygone. Plans d’après Hasratian 2000, sauf pour la chapelle d’Ani.





Cathédrale de Zvartnots (milieu viie s.). Croix tétraconque entourée d’un déambulatoire annulaire délimité par un polygone à 32 faces. Cette inscription donnait à l’édifice, de l’extérieur, l’aspect d’une rotonde destiné sans doute à évoquer le Saint-Sépulcre de Jérusalem.
Ani. Chapelle funéraire St-Grégoire des Pahlavouni (fin xe s., avant 994). Hexaconque inscrite dans un polygone à 12 faces entaillé par des niches dièdres. Plan d’après S. Karapetyan 2011, p. 82, n° 202.
Zoravar (années 670-680).  Octoconque inscrite dans un polygone à 18 faces légèrement amplifié à l’est par l’abside. Huit des faces sont découpées par d’amples niches dièdres.
                          
                                


 














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