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Index des termes du glossaire
Notes préliminaires
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Moulure*
à section arrondie, carrée ou plus complexe, qui souligne l’arête* de
croisement de deux voûtes*.
En principe,
une nervure n’est pas assez forte pour
remplir une fonction porteuse. C’est plutôt un élément symbolique et
décoratif. |
Par
extension, peuvent être qualifiées de « nervures »
les bandes
saillantes, probablement symboliques, qui rayonnent ou dessinent une
croix dans
les calottes* de coupoles* arméniennes du viie
s. |
Un
peu plus fortes, des paires de nervures dessinent, dans la calotte de
quelques
coupoles du xiiie
s.,
une étoile à six branches. A cet égard, ces coupoles arméniennes
évoquent
celles qui, au xe
s.,
coiffent les monuments musulmans d’Andalousie. |
Très
différents des nervures, les puissants arcs qui, dans de nombreux
édifices
monastiques arméniens du xiiie
s., se croisent par paires pour soutenir d’amples voûtes
(voir :
Arcs
croisés), sont au contraire des éléments porteurs. |
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Bakhtchéli/Bogatoïé
(Crimée), monastère arménien. Égl. St-Sauveur (c. xive-xve s.). Nervures
authentiques, d’inspiration probablement occidentale, à profil de
boudin, soulignant les arêtes croisées de la voûte. Photo Tatévik
Sargsyan. |
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Mren, église (années 630).
Vue intérieure de la coupole. Nervures rayonnantes dans la calotte.
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Monastère de Khorakert.
Égl. principale (1e moitié xiiie
s.). Sous la calotte de la coupole, six « nervures » forment
deux triangles intersectés qui dessinent une étoile à six branches.
Photo Zaven Sargsyan. |
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